<p>Difficile de ne pas avoir entendu parler de la Grande D&eacute;mission. Ph&eacute;nom&egrave;ne venu des &Eacute;tats-Unis, il s&rsquo;interpr&egrave;te parfois comme l&rsquo;une des cons&eacute;quences d&rsquo;un march&eacute; de l&rsquo;emploi dynamique, permettant de changer r&eacute;guli&egrave;rement de &laquo;&nbsp;job&nbsp;&raquo;. Mais n&rsquo;y voir que cet aspect revient &agrave; nier une autre r&eacute;alit&eacute; : le mal-&ecirc;tre du salari&eacute;. Un sentiment souvent r&eacute;duit &agrave; la question de la r&eacute;mun&eacute;ration ou des relations entre individus, alors que d&rsquo;autres facteurs entrent en jeu. <br /></p><p>En juillet dernier, dans une interview au magazine Business Immo Global, Flore Prad&egrave;re, Directrice de Recherche chez JLL s&rsquo;imaginait le travail en 2050&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;Les injonctions autour du temps de pr&eacute;sence semblent &ecirc;tre d&rsquo;un autre temps : les managers ont revisit&eacute; leur approche et se positionnent en leaders charismatiques, au service du d&eacute;veloppement de leurs collaborateurs (...) Leur rapport &agrave; la performance est &agrave; l&rsquo;oppos&eacute; de celui de 2022 : peu importe le nombre d&rsquo;heures pass&eacute;es derri&egrave;re son PC, chacun est libre de d&eacute;finir son propre rythme, &agrave; compter du moment o&ugrave; les objectifs sont remplis.</em>&nbsp;&raquo; Et si cette fiction devenait r&eacute;alit&eacute;&nbsp;? Le barom&egrave;tre* des pr&eacute;f&eacute;rences sociales&nbsp;2022 que JLL a r&eacute;alis&eacute;, pour comprendre les attentes des salari&eacute;s, va dans ce sens.<br /></p><p><em>*Donn&eacute;es recueillies par le groupe JLL aupr&egrave;s d&rsquo;un panel de salari&eacute;s de bureaux de tous secteurs d&rsquo;activit&eacute;s. Ces statistiques r&eacute;sultent d&rsquo;une enqu&ecirc;te internationale, effectu&eacute;e dans 11 pays dans le monde.</em></p><h3><strong><span style="text-decoration:underline;"></span></strong>Le travail hybride, nouveau moteur de la comp&eacute;titivit&eacute;</h3><blockquote>58% des salari&eacute;s luxembourgeois pr&eacute;f&egrave;rent la solution du travail hybride.</blockquote><p>&nbsp;</p><img src="7e10c142-8093-49c2-b53a-a0dd089b6aee" sf-size="100" alt="" /><p>Le travail hybride a cr&eacute;&eacute; une certaine forme d&rsquo;&eacute;quilibre dans la vie des salari&eacute;s. Habituellement partag&eacute; entre une pr&eacute;sence en entreprise et l&rsquo;autre partie du temps &agrave; domicile, il peut &eacute;galement inclure un lieu tiers, tel qu&rsquo;un caf&eacute;, un salon d&rsquo;h&ocirc;tel ou un espace de coworking. Parmi les employ&eacute;s luxembourgeois interrog&eacute;s, le travail hybride est dominant&nbsp;: 37% appr&eacute;cient la combinaison bureau / maison contre 13% qui y ajouteraient un tiers lieu. 7% trouvent leur bonheur dans un duo t&eacute;l&eacute;travail / tiers lieu et seulement 1% voit d&rsquo;un bon &oelig;il une alternance bureau / tiers lieu. <br /></p><p>&Agrave; l&rsquo;&eacute;chelle mondiale, le travail hybride est d&eacute;sign&eacute; par 60% des sond&eacute;s comme le mode de travail le plus plebiscit&eacute;. En nombre de jours &agrave; l&rsquo;ext&eacute;rieur de l&rsquo;entreprise, cela repr&eacute;sente une moyenne globale de 2,3 jours par semaine. Les &Eacute;tats-Unis se situent dans cette moyenne. Au Royaume-Uni et au Canada, elle est de pr&egrave;s de 3 jours. En Belgique, elle se rapproche de 2 jours. La France s&rsquo;empare moins facilement de cette tendance, avec une journ&eacute;e et demie. Au Luxembourg, elle est... d&rsquo;une seule journ&eacute;e. La gestion de la crise du Covid-19, survenue en 2020, explique pour partie ces diff&eacute;rences. Les restrictions sanitaires ont &eacute;t&eacute; beaucoup plus s&eacute;v&egrave;res ailleurs qu&rsquo;au Grand-Duch&eacute;, o&ugrave; le confinement n&rsquo;a finalement pas dur&eacute; tr&egrave;s longtemps. 49% des personnes consult&eacute;es affirment y avoir poursuivi leur activit&eacute; en pr&eacute;sentiel. Donc, le t&eacute;l&eacute;travail n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; vu comme imp&eacute;ratif pour les employeurs. La question de la fiscalit&eacute; a aussi jou&eacute; son r&ocirc;le, poussant les salari&eacute;s frontaliers &agrave; se d&eacute;placer physiquement pour &eacute;viter de perdre certains avantages.<br /></p><p>Mais l&rsquo;autre explication r&eacute;side dans le fait que les salari&eacute;s luxembourgeois sont attach&eacute;s &agrave; leurs lieux de travail, tout simplement parce qu&rsquo;ils s&rsquo;y sentent plus productifs. Beaucoup plus productifs m&ecirc;me que dans d&rsquo;autres pays o&ugrave; le travail &agrave; distance, sans &ecirc;tre la norme, est pl&eacute;biscit&eacute;. Comme chez le voisin belge par exemple, o&ugrave; 59% des personnes consult&eacute;es sont favorables au t&eacute;l&eacute;travail &laquo;&nbsp;&agrave; plein temps&nbsp;&raquo;. Au Luxembourg, c&rsquo;est 38%. <br /></p><p>Alors, quelle approche pour une approche du travail r&eacute;conciliant bien-&ecirc;tre et performance ? 1 &agrave; 2 jours par semaine &agrave; la maison et le reste au bureau. C&rsquo;est en tout cas le souhait exprim&eacute; par 45% des travailleurs qui, avec cette solution, s&rsquo;estiment plus productifs que s&rsquo;ils passent toute la semaine au sein de l&rsquo;entreprise. </p><h3></h3><h3>Du soutien technique pour le travailleur hybride</h3><blockquote><p>78% des employ&eacute;s luxembourgeois r&eacute;clament un meilleur support technologique lorsqu&rsquo;ils sont en t&eacute;l&eacute;travail</p><img src="33c3a35f-4348-4505-90d4-a420e0421a72" sf-size="100" alt="" /></blockquote><p>Travailler &agrave; distance soul&egrave;ve un bon nombre de probl&eacute;matiques auxquelles les salari&eacute;s ne sont pas soumis au sein de leurs entreprises. Dans la plupart des cas, leurs employeurs vont leur fournir le mat&eacute;riel de base&nbsp;; g&eacute;n&eacute;ralement un ordinateur portable et, pour les plus &laquo;&nbsp;chanceux&nbsp;&raquo;, un t&eacute;l&eacute;phone GSM et / ou une connexion internet. Pas mal, pourrait-on dire, puisque cette dotation satisfait une vaste majorit&eacute; des travailleurs, mais ce n&rsquo;est pas suffisant. Au Luxembourg comme en Belgique, une tendance conjointe montre que 64% des employ&eacute;s attendent plus de soutien technologique, et notamment des &eacute;quipements de pointe et plus complets. La plupart du temps, cela passe par un investissement plus cons&eacute;quent des entreprises, r&eacute;clam&eacute; par 70% des sond&eacute;s au B&eacute;Lux qui, dans le meilleur des cas, esp&egrave;rent une enveloppe financi&egrave;re pour leurs d&eacute;penses li&eacute;es au travail &agrave; distance. Les fournitures de bureau sont aussi importantes pour 52% d&rsquo;entre eux. &Agrave; l&rsquo;inverse, peu sont nostalgiques de certains avantages qui, habituellement, facilitent le quotidien&nbsp;comme la garderie, l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; la salle de sport ou &agrave; des activit&eacute;s similaires (11% uniquement des salari&eacute;s belgo-luxembourgeois continueront d&rsquo;y trouver un int&eacute;r&ecirc;t). La livraison des repas devient elle aussi secondaire&nbsp;: 10% demandent que ce service se poursuive &agrave; domicile. Enfin, et cela surprendra surtout du c&ocirc;t&eacute; de la hi&eacute;rarchie, 46% des personnes interrog&eacute;es estiment qu&rsquo;il faudrait leur attribuer un bonus financier pendant la p&eacute;riode de t&eacute;l&eacute;travail.&nbsp;</p><h3>Les employ&eacute;s luxembourgeois aiment se rendre au bureau</h3><blockquote>80% des salari&eacute;s luxembourgeois ne se sentent pas plus productifs &agrave; la maison&nbsp;</blockquote><p>&nbsp;</p><img src="a92c73b4-8768-4577-95c9-892f6aa68c95" sf-size="100" alt="" /><p>Pour que le travail hybride fonctionne, il faut une approche holistique de la performance et de la cr&eacute;ation de valeur. Ici, la question pos&eacute;e aux employ&eacute;s &eacute;tait celle-ci&nbsp;: &ecirc;tes-vous moins, autant ou plus productifs en travaillant &agrave; la maison&nbsp;? Au d&eacute;but de la pand&eacute;mie de Covid-19, la r&eacute;ponse globale se situait majoritairement vers la n&eacute;gative, surtout du c&ocirc;t&eacute; des travailleurs qui passaient l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; de leur temps au bureau. Les chiffres ont sensiblement &eacute;volu&eacute; dans le temps. Dans le monde, 40% des sond&eacute;s se trouvent aujourd&rsquo;hui au moins aussi productifs &agrave; la maison qu&rsquo;au bureau et 47% affirment &ecirc;tre plus productifs. Au Luxembourg, c&rsquo;est seulement 20%. Pour expliquer ce chiffre, il faut regarder du c&ocirc;t&eacute; du collectif. Conjointement &agrave; ceux de Belgique, 57% trouvent que les interactions sociales avec les coll&egrave;gues leur manquent. Et 40% jugent que le travail d&rsquo;&eacute;quipe est impact&eacute; par l&rsquo;activit&eacute; &agrave; distance, qui peut entraver la compr&eacute;hension entre individus. Enfin, 35% des personnes ne voient pas clairement la fronti&egrave;re entre professionnel et priv&eacute; lorsqu&rsquo;ils sont &agrave; domicile.</p><h3>La flexibilit&eacute; du temps de travail pl&eacute;biscit&eacute; au Luxembourg</h3><blockquote><p>86% des salari&eacute;s du BeLux trouvent int&eacute;ressant le fait de pouvoir moduler leur propre temps de travail</p><img src="d14a5ba1-eebe-472e-8057-17c899affb84" sf-size="100" alt="" /></blockquote><p>&Agrave; l&rsquo;&eacute;chelle mondiale, les salari&eacute;s appr&eacute;cient leurs lieux de travail. 48% sont pleinement satisfaits de ceux-ci et 40% estiment plut&ocirc;t &eacute;voluer dans un environnement agr&eacute;able. Cette vaste majorit&eacute; de convaincus se retrouve &eacute;galement en Belgique et au Luxembourg, o&ugrave; 82% des personnes interrog&eacute;es ont un sentiment positif &agrave; l&rsquo;&eacute;gard de leurs environnements de travail. N&eacute;anmoins, 39% seulement sont compl&egrave;tement satisfaites. Pr&egrave;s de 2 employ&eacute;s sur 10 ne sont pas du tout contents du cadre dans lequel ils op&egrave;rent et, dans le cas du Grand-Duch&eacute;, 18% envisagent m&ecirc;me le fait de quitter leur job actuel. <br /></p><p>Quelques initiatives savamment prises par les employeurs pourraient sans aucun doute influencer cette d&eacute;cision. Par exemple, la flexibilit&eacute; du temps de travail, pl&eacute;biscit&eacute;e par 86% des sond&eacute;s. La semaine de 4 jours, que 80% d&rsquo;entre eux appr&eacute;cient. Plus pragmatique, la distribution gracieuse de produits frais (fruits, smoothies, ...) dans l&rsquo;entreprise, esp&eacute;r&eacute;e par 52% du panel belgo-luxembourgeois ou encore la prise en charge du trajet vers le lieu de travail concernant les travailleurs frontaliers au Luxembourg (50%)</p><h3>Le bien &ecirc;tre des salari&eacute;s, primordial pour l&rsquo;employeur de demain</h3><img src="c54b0cc9-3c2c-4687-9d20-08b8fe9b656b" sf-size="100" alt="" /><blockquote><p>75% des salari&eacute;s du BeLux attendent de leur entreprise qu&rsquo;elle promeuve la sant&eacute;, le bien-&ecirc;tre et la s&eacute;curit&eacute;</p><p>L&rsquo;entreprise doit &ecirc;tre beaucoup plus au fait du bien-&ecirc;tre et de la sant&eacute; mentale de ses travailleurs. Plus qu&rsquo;un salaire, ces derniers attendent de leurs employeurs une implication franche sur la question. En Belgique et au Luxembourg, 71% se disent pr&ecirc;ts &agrave; opter pour un patron qui les soutient en mati&egrave;re de sant&eacute; / bien-&ecirc;tre. C&rsquo;est plus &eacute;lev&eacute; que dans le reste du monde. Les entreprises qui agissent pour le climat et respectent les ressources de la plan&egrave;te ont aussi la cote, applaudies par 53% des employ&eacute;s belgo-luxembourgeois. En troisi&egrave;me sur le podium, les soci&eacute;t&eacute;s connect&eacute;es, avec de nombreux outils pour faciliter le quotidien, pl&eacute;biscit&eacute;es par 50% des interrog&eacute;s.</p></blockquote><blockquote><p>En revanche, la promotion de la culture d&rsquo;entreprise ou de l&rsquo;identit&eacute; de la marque ne fait pas partie des attentes prioritaires des salari&eacute;s au Belux. 27% y trouvent un int&eacute;r&ecirc;t contre 43% dans le reste du monde. Et ceux qui pensent que le salaire efface le manque d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t pour l&rsquo;entreprise se trompent car seulement 49% font de leur paye une priorit&eacute;.&nbsp;</p><p>En conclusion de cette &eacute;tude, retour vers le futur envisag&eacute; par Flore Prad&egrave;re ; en 2050 : &laquo; Peu importe le nombre de jours de pr&eacute;sence, d&eacute;sormais, c&rsquo;est la qualit&eacute; du lien social qui est au c&oelig;ur des attentions. &raquo;</p></blockquote><p>&nbsp;</p>

L’entreprise, au cœur des attentes des salariés

<div>&laquo; The place to be, or not to be? &raquo;. Cette id&eacute;e s&rsquo;est diffus&eacute;e dans le monde du travail, bien aid&eacute;e par une crise sanitaire aux effets peu pr&eacute;visibles. R&eacute;sultat, les salari&eacute;s attendent aujourd&rsquo;hui beaucoup plus d&rsquo;actions &agrave; leurs b&eacute;n&eacute;fices, de la part de leurs patrons, sous peine d&rsquo;aller voir si l&rsquo;herbe est plus verte ailleurs.&nbsp; </div><div><br /></div>

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Bureau

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Vie au bureau

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Développement durable

<p>Certains b&acirc;timents recyclent l'eau, tandis que d'autres utilisent du verre &agrave; faible consommation d'&eacute;nergie ou mettent en place des microclimats en fonction des pr&eacute;f&eacute;rences des employ&eacute;s. Ces caract&eacute;ristiques ne sont pas seulement essentielles aux objectifs &eacute;cologiques des entreprises, elles sont &eacute;galement importantes pour attirer et retenir les personnes soucieuses de l'environnement.</p><p>"Les employ&eacute;s d'aujourd'hui sont plus motiv&eacute;s de travailler pour une entreprise qui promeut un niveau de vie plus &eacute;lev&eacute; pour ses employ&eacute;s et la communaut&eacute;", explique Roddy Allan, directeur de recherche chez JLL Asie-Pacifique. "Les travailleurs veulent des actions en mati&egrave;re de durabilit&eacute;, et ils veulent que leurs employeurs soutiennent leurs objectifs."</p><p>Cela est particuli&egrave;rement vrai pour les jeunes employ&eacute;s. Jusqu'&agrave; 81 % des travailleurs &acirc;g&eacute;s de 21 &agrave; 30 ans attendent de leur entreprise qu'elle suive des pratiques commerciales durables, et 70 % d'entre eux pr&eacute;f&eacute;reraient travailler pour un leader de la durabilit&eacute;, selon une enqu&ecirc;te de JLL.</p><p>Voici cinq changements que les entreprises ont adopt&eacute;s pour rendre leurs bureaux plus durables.<strong></strong></p><h3>1. Introduire la nature sur le lieu de travail</h3><p>Il a &eacute;t&eacute; prouv&eacute; que l'int&eacute;gration d'&eacute;l&eacute;ments naturels - tels que l'&eacute;clairage et la ventilation naturels ou les murs verts - contribue &agrave; r&eacute;duire le stress, &agrave; augmenter la dur&eacute;e d'attention, &agrave; am&eacute;liorer le bien-&ecirc;tre g&eacute;n&eacute;ral et &agrave; r&eacute;duire les co&ucirc;ts &eacute;nerg&eacute;tiques. Par exemple, il a &eacute;t&eacute; constat&eacute; que l'int&eacute;gration de la lumi&egrave;re naturelle dans les espaces int&eacute;rieurs r&eacute;duit le besoin d'&eacute;clairage artificiel et peut r&eacute;duire les co&ucirc;ts &eacute;nerg&eacute;tiques jusqu'&agrave; 80 %.</p><p>Les entreprises con&ccedil;oivent des bureaux o&ugrave; la verdure est un &eacute;l&eacute;ment cl&eacute;. Dans le Wealth Hub de la Citibank &agrave; Singapour, par exemple, le bureau est con&ccedil;u comme un "conservatoire bancaire" avec des espaces de r&eacute;union en jardin nich&eacute;s au milieu d'arbustes et d'arbres, au lieu de salles de r&eacute;union classiques.</p><p>Selon JLL, sept travailleurs sur dix souhaitent que les employeurs int&egrave;grent de la verdure sur le lieu de travail, comme des plantes d'int&eacute;rieur, des toits verts et des jardins verticaux. Le futur complexe &agrave; usage mixte Guoco Midtown du promoteur immobilier Guocoland comprendra 3,8 hectares de verdure r&eacute;partis sur 30 jardins abritant plus de 350 esp&egrave;ces de plantes et d'arbres.</p><h3>2. Recyclage des eaux us&eacute;es dans les immeubles de bureaux</h3><p>La Salesforce Tower de San Francisco filtre environ 30 000 gallons d'eau sale g&eacute;n&eacute;r&eacute;e par le b&acirc;timent et la restitue sous forme d'eau propre et non potable pour les toilettes et l'irrigation au goutte-&agrave;-goutte. Un projet de d&eacute;veloppement d'une station baln&eacute;aire cambodgienne en cours de construction exploitera des stations d'&eacute;puration individuelles dans son immeuble de bureaux, son h&ocirc;tel et son parking afin de recycler les eaux us&eacute;es pour l'irrigation des terres agricoles.</p><p>Selon JLL, six travailleurs sur dix souhaitent l'adoption universelle du recyclage int&eacute;gral de l'eau dans les bureaux. Mais il ne s'agit pas seulement de la satisfaction des employ&eacute;s. Le recyclage et la conservation de l'eau permettent &eacute;galement de maximiser l'utilisation de l'&eacute;nergie et de r&eacute;duire les co&ucirc;ts.</p><p>"Le recyclage des eaux us&eacute;es sur place r&eacute;duit les co&ucirc;ts associ&eacute;s au pompage et au transport de l'eau pour un traitement ailleurs, ainsi que l'&eacute;nergie consomm&eacute;e &agrave; cet effet", explique Allan. "Plus important encore, la r&eacute;utilisation de l'eau &agrave; l'int&eacute;rieur des b&acirc;timents att&eacute;nue &eacute;galement la pression sur les ressources en eau des villes."</p><h3>3. Installer des fen&ecirc;tres intelligentes</h3><p>Les b&acirc;timents deviennent plus intelligents gr&acirc;ce &agrave; l'introduction de nouvelles technologies. Le fabricant am&eacute;ricain View produit du verre qui surveille et ajuste automatiquement sa transparence pour contr&ocirc;ler la quantit&eacute; de lumi&egrave;re et de chaleur qui p&eacute;n&egrave;tre &agrave; l'int&eacute;rieur.</p><p>Ces fen&ecirc;tres r&eacute;duisent la charge du syst&egrave;me de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC) du b&acirc;timent, ce qui diminue la production globale d'&eacute;nergie et permet de r&eacute;aliser des &eacute;conomies.</p><p>Selon une &eacute;tude de l'universit&eacute; Cornell, les fen&ecirc;tres intelligentes pr&eacute;sentent &eacute;galement des avantages consid&eacute;rables pour la sant&eacute;, comme la r&eacute;duction de la fatigue oculaire de 51 % et des maux de t&ecirc;te de 63 %.</p><h3>4. Utiliser l'IA et l'IoT pour les &eacute;conomies d'&eacute;nergie</h3><p>L'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) et de l'Internet des objets (IoT) peut &eacute;galement contribuer &agrave; am&eacute;liorer l'efficacit&eacute; globale de la consommation d'&eacute;nergie.</p><p>Prenons l'exemple de la soci&eacute;t&eacute; BeeBryte, sp&eacute;cialis&eacute;e dans l'intelligence &eacute;nerg&eacute;tique et l'automatisation. Sa solution tire parti de l'IA et de l'IoT pour pr&eacute;dire les besoins thermiques des b&acirc;timents en fonction des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques, de l'occupation du b&acirc;timent et de l'activit&eacute; commerciale. Gr&acirc;ce &agrave; ces informations, elle ajuste automatiquement les points de consigne CVC en temps r&eacute;el et permet d'&eacute;conomiser jusqu'&agrave; 40 % des co&ucirc;ts &eacute;nerg&eacute;tiques tout en maintenant les temp&eacute;ratures dans une fourchette pr&eacute;d&eacute;termin&eacute;e.</p><p>"Les b&acirc;timents d'aujourd'hui disposent de toute une pl&eacute;thore de syst&egrave;mes pour des fonctions telles que la mesure de la temp&eacute;rature de l'air, la qualit&eacute; de l'air int&eacute;rieur, les sch&eacute;mas de circulation et l'occupation des espaces", explique Jeremy Sheldon, responsable de la location, Asie-Pacifique, JLL, lors d'une table ronde virtuelle sur l'avenir des lieux de travail. "Nous g&eacute;n&eacute;rons une &eacute;norme quantit&eacute; de donn&eacute;es, mais l'important est ce que nous en faisons et comment nous prenons des d&eacute;cisions plus efficaces."</p><h3>5. Personnaliser l'espace de travail<br /></h3><p>Les espaces qui offrent aux employ&eacute;s un niveau de personnalisation peuvent encourager davantage les &eacute;conomies d'&eacute;nergie.</p><p>Dans un bureau exp&eacute;rimental situ&eacute; dans un b&acirc;timent &agrave; &eacute;nergie z&eacute;ro &agrave; Singapour, un conduit d'alimentation en air frais personnalis&eacute; avec un volume d'air r&eacute;glable est install&eacute; &agrave; chaque bureau. Cela permet de r&eacute;gler la climatisation environnante &agrave; un d&eacute;bit d'air plus faible sans compromettre le confort de l'occupant du bureau.</p><p>De m&ecirc;me, le concept d'&eacute;co-bureau de Mitsubishi dans la tour Otemon au Japon, dot&eacute; d'un syst&egrave;me de climatisation personnalis&eacute; de nouvelle g&eacute;n&eacute;ration, permet aux employ&eacute;s de contr&ocirc;ler la temp&eacute;rature de l'air conditionn&eacute; de leur bureau.</p><p>"De plus en plus, nous verrons des entreprises investir dans l'immobilier durable, louer des espaces de bureaux dans des b&acirc;timents &eacute;cologiques et int&eacute;grer des caract&eacute;ristiques &eacute;cologiques dans leurs bureaux dans le cadre de leur strat&eacute;gie de durabilit&eacute;", explique M. Allan. "Ensemble, ces changements finiront par am&eacute;liorer l'engagement et la r&eacute;tention des employ&eacute;s."</p>

5 façons pour les entreprises de rendre les bureaux plus durables

Les bureaux sont de plus en plus &eacute;cologiques, car les entreprises doivent respecter leurs engagements en mati&egrave;re de d&eacute;veloppement durable et de r&eacute;duction des &eacute;missions de carbone.

<h3>En 2020, JLL a sign&eacute; l&rsquo;engagement Net-Zero Carbon Buildings du World Green Building Council. Comment cela se concr&eacute;tise-t-il ?</h3><p>L&rsquo;engagement global repose sur une neutralit&eacute; carbone de nos bureaux&nbsp;&agrave; l&rsquo;horizon 2030. Un travail qui concerne plus de 460 bureaux dans le monde, soit pr&egrave;s de 500 000 m2. Pour cela, on travaille sur la perfor- mance &eacute;nerg&eacute;tique des b&acirc;timents que l&rsquo;on occupe. Ce sont des choix qui reposent sur les certifications, les mesures d&rsquo;efficacit&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique ainsi que sur notre capacit&eacute; &agrave; passer aux &eacute;nergies renouvelables.</p><h3>Comment JLL int&egrave;gre les objectifs de l&rsquo;accord de Paris dans sa strat&eacute;gie globale ?</h3><p>La SBTi &ndash; Science Based Targets Initative &ndash;, projet conjoint du Carbon Disclosure Project (CDP), du Global Compact des Nations unies, du World Ressource Institute (WRI) et&nbsp;du World Wildlife Fund (WWF) a jug&eacute; l&rsquo;approche JLL r&eacute;aliste et faisable. Notons &eacute;galement la nouvelle norme Net-Zero Standard : nous sommes l&rsquo;une des sept premi&egrave;res entreprises certifi&eacute;es pour notre engagement de neutralit&eacute; carbone. Cette trajectoire&nbsp;a &eacute;t&eacute; valid&eacute;e par la SBTi, ce qui renvoie un signe tr&egrave;s fort de notre mobilisation sur le d&eacute;veloppement durable.</p><h3>Pour quelles raisons JLL choisit de s&rsquo;investir pleinement dans le d&eacute;veloppement durable ?</h3><p>La prise de conscience de la place et de l&rsquo;impact de l&rsquo;immobilier sur le climat a &eacute;t&eacute; le principal moteur.</p><p>L&rsquo;immobilier (construction et exploitation) repr&eacute;sente 40 % des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre. Il &eacute;tait donc &eacute;vident que JLL prenne sa part dans cet effort. Enfin, la r&eacute;glementation vient conforter, voire acc&eacute;l&eacute;rer, les convictions dans cette &oelig;uvre commune. Pour accompagner nos clients dans la mise en conformit&eacute;, nos services se sont &eacute;toff&eacute;s sur la question.</p><h3>Vous engagez vos clients dans ce projet ambitieux ?</h3><p>Nous les incitons &agrave; s&rsquo;engager dans cette tendance pour collaborer &agrave; l&rsquo;atteinte de cet objectif de neutralit&eacute; carbone, nous consid&eacute;rons que tout le monde a un r&ocirc;le &agrave; jouer.<br />Il y a encore cinq ans, le sujet &eacute;tait consid&eacute;r&eacute; comme annexe, il &eacute;tait plut&ocirc;t associ&eacute; &agrave; une pr&eacute;occupation d&rsquo;image. Sous l&rsquo;impulsion de la r&eacute;glementation et des pr&eacute;occupations &eacute;cologiques, le d&eacute;veloppement durable est maintenant pleinement int&eacute;gr&eacute; &agrave; la &laquo; supply chain &raquo;, &agrave; la strat&eacute;gie du groupe et &agrave; la client&egrave;le.</p>

Et si nous construisions ensemble un avenir plus durable ?

We shape the future of real estate for a better world

JLL s&rsquo;engage pleinement sur la th&eacute;matique de la durabilit&eacute; au travers d&rsquo;actions ambitieuses. Des initiatives qui tendent vers un immobilier plus vert et plus responsable. Marine Guiot, Directrice RSE France &ndash; Belgique &ndash; Luxembourg, nous les pr&eacute;sente.

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