Et si nous construisions ensemble un avenir plus durable ?
En 2020, JLL a signé l’engagement Net-Zero Carbon Buildings du World Green Building Council. Comment cela se concrétise-t-il ?
L’engagement global repose sur une neutralité carbone de nos bureaux à l’horizon 2030. Un travail qui concerne plus de 460 bureaux dans le monde, soit près de 500 000 m2. Pour cela, on travaille sur la perfor- mance énergétique des bâtiments que l’on occupe. Ce sont des choix qui reposent sur les certifications, les mesures d’efficacité énergétique ainsi que sur notre capacité à passer aux énergies renouvelables.
Comment JLL intègre les objectifs de l’accord de Paris dans sa stratégie globale ?
La SBTi – Science Based Targets Initative –, projet conjoint du Carbon Disclosure Project (CDP), du Global Compact des Nations unies, du World Ressource Institute (WRI) et du World Wildlife Fund (WWF) a jugé l’approche JLL réaliste et faisable. Notons également la nouvelle norme Net-Zero Standard : nous sommes l’une des sept premières entreprises certifiées pour notre engagement de neutralité carbone. Cette trajectoire a été validée par la SBTi, ce qui renvoie un signe très fort de notre mobilisation sur le développement durable.
Pour quelles raisons JLL choisit de s’investir pleinement dans le développement durable ?
La prise de conscience de la place et de l’impact de l’immobilier sur le climat a été le principal moteur.
L’immobilier (construction et exploitation) représente 40 % des émissions de gaz à effet de serre. Il était donc évident que JLL prenne sa part dans cet effort. Enfin, la réglementation vient conforter, voire accélérer, les convictions dans cette œuvre commune. Pour accompagner nos clients dans la mise en conformité, nos services se sont étoffés sur la question.
Vous engagez vos clients dans ce projet ambitieux ?
Nous les incitons à s’engager dans cette tendance pour collaborer à l’atteinte de cet objectif de neutralité carbone, nous considérons que tout le monde a un rôle à jouer.
Il y a encore cinq ans, le sujet était considéré comme annexe, il était plutôt associé à une préoccupation d’image. Sous l’impulsion de la réglementation et des préoccupations écologiques, le développement durable est maintenant pleinement intégré à la « supply chain », à la stratégie du groupe et à la clientèle.